La S.I.A.T.A – Società Italiana Applicazioni Techniche Auto-Aviatorie – a été fondée en 1926 par un pilote de course amateur du nom de Giorgio Ambrosini. Après la Seconde Guerre mondiale, Siata a reçu une aide financière substantielle de Fiat et est devenu l’un des meilleurs constructeurs indépendants, lançant une succession de roadsters et de coupés sportifs marquants.

Siata a dévoilé la 300 BC Sport Spider au Salon de Genève 1952. Dessinée par Mario Revelli de Beaumont (transfuge de chez Pininfarina) et construite par Bertone, la 300 BC était principalement destinée aux amateurs américains de voitures de sport, friands de roadsters italiens légers et performants.

Basée sur un châssis en acier, la 300BC était équipée d’une carrosserie en aluminium de type barchetta conçue par Mario Revelli de Beaumont et initialement construite par Bertone. Vers la fin de la production, la carrosserie a été confiée à Motto de Turin, tandis que le moteur standard du modèle est passé d’un moteur Crosley de 750 cc à un moteur Fiat de 1,1 litre.

Cette Siata 300BC de 1954 est l’un des quelques 40 exemplaires de 300 BC Sport Spider fabriqués entre 1951 et 1954 par Bertone et l’un des 10 construits avec une carrosserie décapotable par Carrozzerria Motto. Après avoir été repeint dans sa teinte rouge actuelle au début des années 1970, le châssis ST447 serait resté sous la responsabilité d’une seule famille de Pennsylvanie depuis 1976. La puissance est fournie par un quatre cylindres en ligne Fiat de 1 089 cc, alimenté par deux carburateurs Weber et couplé à une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports. Les autres caractéristiques comprennent des freins à tambour en alliage à ailettes, des jantes en fil de fer Borrani peintes de 15 pouces, un toit décapotable noir, une sellerie en cuir noir et un volant cerclé de bois.

Cette pette barquette Siata, éligible pour des événements aussi divers et prisés que les Mille Miglia et le Concours d’Élégance de la Villa d’Este, fut souvent baptisée Baby Ferrari, en raison de sa ressemblance avec la barquette 166 de la marque au Cavallino Rampante. Un surnom loin d’être usurpé…

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