La DB MkIII, dernière itération de la DB2/4 (le suffixe 2/4 est abondonné), est lancée au Salon de Genève 1957 soit deux après le lancement de la DB2/4 MkII .
Elle est équipée de freins à disque à l’avant (à partir des 100 premières voitures) et de tambours Alfin à l’arrière, d’un embrayage hydraulique, ainsi que de l’option de surmultiplication pour la boîte de vitesses manuelle standard et la boîte automatique. Les différences visuelles évidentes sont l’adoption d’une calandre de style DB3S qui allait fixer le dessin « maison » des Aston Martin ultérieures tracé par le styliste de Tickford, Bert Thickpenny. Cet avant refondu donnait à la voiture un aspect plus imposant, tandis que l’intérieur bénéficiait d’une planche de bord redessinée dont l’instrumentation était regroupée dans un tableau à visière placé devant le conducteur.
Les feux arrière sont une nouvelle fois modifiés et les feux de custode s’ouvrent. À l’intérieur, un tout nouveau tableau de bord accueille le conducteur. Le moteur, qui a été fortement retravaillé par Tadek Marek, comporte un nouveau vilebrequin, un carter plus rigide et des modifications d’admission inspirées du moteur de course de la DB3S. La puissance de la version standard passe à 162 ch, tandis que celle de la version équipée du système d’échappement double (en option) atteint 178 ch, ce qui permet à l’Aston d’atteindre les 100 km/h en 9,3 secondes. Trois styles de carrosserie sont désormais proposés : 2+2 à hayon, Drophead Coupe et Fixed Head Coupe, bien que ce dernier ne représente que cinq des 551 Mark III construites entre 1957 et 1959.
Lorsque Goldfinger arrive au cinéma, 007 est au volant d’une DB5 équipée de gadgets, mais dans le roman de Ian Fleming dont le film est tiré, il pilote une DB Mark III modifiée par des gadgets – appelée à tort DB III dans le livre.
Cet exemplaire de 1959 (châssis AM300/31818) est extrêmement rare, avec ses phares Lucas Le Mans montés en usine pour célébrer la victoire d’Aston Martin au Mans 1959 avec Carrol Shelby et Roy Salvadori dans la DBR1. Restaurée sur une période de 10 ans par Stamper Aston Martin et Chris Shenton Engineering, elle est équipée de freins à disques assistés et d’un overdrive, conformément aux spécifications d’origine.
Adjugée 135 000 £ en 2021 au Royaume-Uni.