La Delahaye type 235 est une automobile de luxe produit par le constructeur français Delahaye d’octobre 1951 à mai 1954. Au total, 84 exemplaires du type 235 ont été produits, dont beaucoup ont été carrossés par Henri Chapron, ce qui en fait une automobile rare et singulière.
En juillet 1954, elle disparaît en même temps que la en même temps que la marque Delahaye, devenant ainsi son tout dernier modèle de luxe. Dérivée du type 135, la 235 reprend son moteur 6 cylindres 6 cylindres de 130 à 152 ch pour une vitesse de pointe de 180 km/h.
Conduite à droite (comme le veut la tradition), freins à câble (solution dépassée pour l’époque) et boîte de vitesses Cotal. En fait, la En fait, la Delahaye 235 est une voiture très conservatrice. La quasi-totalité du budget de développement a été consacrée au développement d’un Véhicule Léger de Reconnaissance (VLR) pour remplacer les Jeep américaines Willys MB3 de l’armée française.
Cette voiture de luxe est donc une refonte de la 135, dont elle conserve de nombreuses caractéristiques. Mais.., Philippe Charbonneaux crée une voiture qui contraste avec les modèles précédents de la marque en lui donnant une face avant « unifiée », commune à tous les carrossiers. La calandre est une ellipse horizontale. Les phares de chaque côté sont intégrés dans les ailes, Celles-ci sont hautes mais ne dépassent pas le grand capot plat qui conserve son aspect d’avant-guerre, s’ouvrant en deux parties autour autour du bandeau central.
En 1953, une 235 s’est fait connaître en établissant le record de la traversée du continent africain par la route Le Cap-Alger. Cap-Alger, ce qui n’empêche pas la marque de connaître de graves de graves difficultés. Cela conduit finalement à l’absorption de Delahaye by Hotchkiss in 1954.
L’exemplaire présenté ici est sorti des ateliers d’Henri Chapron en juillet 1951. Il s’agit du troisième châssis châssis produit par les usines Delahaye, et le premier cabriolet construit par Henri Chapron sur un châssis 235. Présentée au Salon de Paris à l’automne à l’automne 1951, cette Delahaye a ensuite été exposée au Salon de Salon de Genève par le garage Montchoisy, où son premier propriétaire, Willy Breitling, son premier propriétaire. l’acquiert.
En 1957, Willy Breitling vend la voiture à sa société « G. Léon Breitling SA & Cie ». Nous ne savons pas combien de temps le cabriolet a conservé son statut de voiture de société, mais il semble qu’aucun nouveau propriétaire ne se soit manifesté jusqu’à la fin des années 1960.
Depuis lors, elle a été conduite régulièrement et entretenue sans avoir jamais été restaurée. Elle se présente donc dans son état d’origine. Sur la route, la voiture se révèle confortable, on est vraiment à l’aise, les sièges arrière sont spacieux et on apprécie la souplesse des suspensions ainsi que la douceur de la boite Cotal.
Comptez de 130 à 170 000 €.